Sophie Ginoux
sophie@lecarnetdemc.ca

Cette année le sympathique Christian Bégin est porte-parole du Salon des métiers d’art de Montréal, mais ce n’est pas la première fois, et chaque fois c’est avec beaucoup de plaisir qu’il le fait. Pourquoi ? « Parce que nous évoluons dans une société de consommation qui a tendance à privilégier le jetable, le remplaçable, alors que nous disposons d’excellents artisans qu’il faut encourager. Dans ma vie personnelle, en cuisine, mes vêtements, ma maison, je privilégie toujours le travail d’artisans parce qu’ils font des produits et des objets qui ont un sens, une histoire. Il faut perpétuer ce savoir-faire, cette connaissance, s’intéresser à ces gens qui créent pour notre plaisir et qui ne demandent qu’à partager leur passion avec nous. », nous répond-il.

Il était donc naturel que notre curieux Bégin nous entraîne dans le pavillon des saveurs du Salon des métiers d’art de Montréal pour nous faire goûter ses produits coups de cœur et rencontrer les artisans qui se cachent derrière. Des produits à offrir à ses proches pour les Fêtes, mais que nous vous encourageons à vous offrir tout au long de l’année.

 

 

Cassis Monna et filles

 

_Photo 1 SG

 

La famille Monna, établie tout d’abord en France avant de s’installer sur l’Île d’Orléans, cumule cinq générations de liquoristes. Leur spécialité ? Le cassis, qui se décline aujourd’hui notamment en crème, ketchup, confitures, alcools et même meringues. Christian Bégin : « J’aime beaucoup le dynamisme que Catherine et Anne Monna ont insufflé à cette maison depuis qu’elles en ont repris les rênes. Nouvelle étiquette graphique, nouveaux produits, mais toujours la même qualité au rendez-vous. » Son coup de cœur ? La crème de cassis classique, qu’il utilise en cuisine comme sous forme de sirop.

 

Québec Oies

 

_Photo 2 SG

 

Installée entre le mont Sainte-Anne et le massif de la Petite Rivière-St-François, Québec Oies est une ferme unique en son genre au Québec, car elle est la seule à se spécialiser dans la fabrication de produits à base d’oies et non de canards. Une production d’ailleurs très diversifiée avec des produits non transformés (foies gras entiers, cuisses, magrets, etc.) et transformés (pâtés et terrines, confits, cassoulet, tourtière, etc.) Christian Bégin : « Le couple qui tient cette maison travaille très bien, j’aime tout ce qu’ils font, notamment leur foie gras et leur cassoulet. »

 

Domaine Acer

 

_Photo 3 SG

 

« Tombé dans l’érable » depuis son plus jeune âge grâce à son père acériculteur, Vallier Robert a décidé dans les années 1990’s de donner une nouvelle dimension à ce produit en travaillant à la conception d’alcools à base de sève d’érable. Pionnier dans ce secteur, il a depuis élaboré avec sa compagne une belle gamme de produits alcoolisés, ainsi que divers produits fins. Christian Bégin : « J’apprécie beaucoup les alcools de ce domaine, car ils ne sont pas sucrés comme on pourrait s’y attendre et peuvent tout à fait remplacer des vins lors de repas. J’aime aussi la nouvelle image graphique, bien plus contemporaine, de la société. » Son coup de cœur ? Mousse des bois, un acer effervescent à ouvrir facilement pour l’apéritif… ou dès qu’on a envie de bonnes bulles.

 

Gourmet sauvage

 

_Photo SG 4

 

Depuis plus de 20 ans, et bien avant que l’on ne parle de boréalité, cette entreprise du nord des Laurentides propose au public de redécouvrir les produits sauvages qui font la richesse de son terroir. Avec une déclinaison de plus de 40 produits transformés ou non à base d’herbes, de champignons et de fruits sauvages, Gourmet sauvage perpétue une tradition tout en lui donnant une dimension très moderne. Christian Bégin : « Au-delà de la qualité irréprochable de leurs produits, j’adore leur finesse et leur image très contemporaine. » Son coup de cœur ? Le trio Déjeuner en forêt, constitué de trois confitures de fruits sauvages et présenté dans un coffret cylindrique qui ressemble à une vraie bûche de bois.

 

Fou du cochon et scie

 

_PHOTO SG derniere

 

Ils ne sont pas si fous que ça, ces passionnés du cochon qui ont été les premiers, au Québec, à bannir les intrants chimiques, hormones et antibiotiques dans leurs salaisons, et à privilégier un séchage naturel chargé d’air de Kamouraska, plutôt qu’une salle hermétique. Ils sont aussi de fiers promoteurs du travail en région, avec dans leur brigade plusieurs jeunes avec lesquels ils partagent des valeurs de développement durable, de responsabilité sociale et économique. Leurs cochonnailles, traditionnelles ou originales comme leur Si pousse au fromage bleu ou à la bière noire, sont à découvrir. Christian Bégin : « J’adore la philosophie et l’authenticité qui guident cette petite entreprise. Et je consomme beaucoup de leurs grelots. »

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