Un peu d’histoire
Pour bien comprendre le pays, un petit passage obligé par l’histoire est nécessaire.
Vers le début du 16e siècle, à l’époque des visites des explorateurs, l’Argentine semblait un pays difficile à atteindre et à découvrir. Deux obstacles naturels compliquaient la vie aux visiteurs : les eaux tumultueuses autour de la Terre de Feu, au bas complètement du pays, et la barrière que constituait la majestueuse Cordillère des Andes. Mais finalement, Amerigo Vespucci finit par pénétrer au pays en 1502 et, un peu plus tard, Pedro Mendoza fonda la première colonie espagnole où se situe l’actuelle ville de Buenos Aires. Des autochtones ainsi que des Noirs (à l’époque de l’esclavage) coexistaient alors en Argentine et vivaient dans quelques régions.
Un melting pot de cultures et de savoir
Plus tard, au 19e siècle, lorsque l’esclavage est aboli et que le pays se développe autour des plantations agricoles et minières surtout, les chefs d’états cherchèrent de la main d’œuvre européenne. La plus importante vague d’immigration du pays s’amorça donc en 1857 et dura jusqu’en 1940. On estime que durant cette période près de 7 millions d’immigrants sont arrivés au pays, dont 45 % provenaient d’Italie et 32 % d’Espagne. Quelques-uns sont repartis après un certain temps, mais beaucoup d’entre eux sont restés, amenant avec eux leurs traditions, leurs coutumes et leur cuisine, qui se mêlèrent à celles déjà existantes du pays.
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