Miel est le tout premier restaurant d’Hakim Chajar. Vous savez le jeune chef qu’on voit souvent à la télé et qui avait gagné la première édition de la télé-réalité Les Chefs! de Radio-Canada ? Après avoir été à la barre des restaurants Laurea et Chambre à part, Hakim nous propose de venir chez-lui, dans son établissement, déguster le genre de plat qu’il aime cuisiner pour ses amis. Au menu, des plats exécutés avec beaucoup de finesse et d’inspiration vaguement maghrébine, puisque Hakim est Marocain d’origine. Ses créations culinaires sont un amalgame entre ses années de perfectionnement dans les plus grands restos du monde, comme le Meadowoods étoilé Michelin, et son envie d’offrir un menu convivial qui donne du plaisir lorsque dégusté. On a craqué pour ses huîtres géantes cuites sur charbon de bois, à la sauce barbecue et lime, sa pieuvre grillée au pesto de chimichurri, crème sure citron et tomate cerise confite, ainsi que ses cailles grillées au houmous de pois vert, citron, compote de poivron et menthe ciselée. Un vrai régal dont les parfums nous donne envie de voyager!
Un nouveau restaurant de Griffinitown au design épuré et qui a de quoi plaire. Le local qui avait abrité un ancien garage a été transformé en un lumineux endroit, grâce à un puits de lumière et à de nombreux plafonniers. L’utilisation de couleurs comme le crème, le beige, l’ocre et le bois naturel donnent douceur et élégance au décor, et justifie le mot « perles » dans le nom du resto. Avec l’ajout de quelques plantes, on s’y sent tout de suite à notre aise, comme si on était dans une petite cour intérieure à l’abri des bruits de la ville. Les propriétaires Maxime Perrault et Jessica Goulet n’ont pas fait les choses à moitié. Inspirées par le quartier qui était jadis celui des palefreniers (aujourd’hui il reste à peine une ou deux écuries urbaines pour les calèches), ils ont ajouté le mot « paddock » à leur nom d’établissement et ont décoré l’endroit de quelques éléments qui rappellent les chevaux. La nourriture qu’on y sert est travaillée avec beaucoup de soin, grâce aux doigts de fée du jeune chef Selven Mooneesawmy, qu’on a pu voir cette année à l’émission Les Chefs! sur les ondes de Radio-Canada.
Des produits locaux frais et de saison avec une spécialité sur les poissons et les fruits de mer d’exception, c’est ce qu’on peut y déguster dans le menu 7 services servit en salle à manger. Un exemple du menu : des oursins du Bas-du-Fleuve avec radis noir et ail des bois, de superbes ris de veau grillés et déposés sur une purée de patates douces et carottes, ou du flétan du Québec en sauce avec caviar d’esturgeon et radis blanc. Le menu dégustation vaut vraiment le détour, mais sinon les mêmes plats en formule solo seront servis du côté bar pour plus de convivialité. Ajouté à cela, une carte avec des vins un peu funky servis parfaitement en accord avec les mets, et vous obtenez les meilleurs ingrédients pour passer une délicieuse soirée ! Ouvert du mardi au samedi en soirée.
Un nouveau venu sur la rue Masson dans le Quartier Rosemont. Gaston est sans prétention et vous promet une belle aventure gourmande. Ce bistro raffiné est un Apportez-votre-vin et il pourrait compter parmi les 3 meilleurs restos du genre à Montréal. Le chef à la barre du l’établissement de 45 places (et 26 sur la terrasse) est sûrement le plus jeune chef de la Métropole, avec ses 23 ans bien sonnants. Adam Martin, est quand même passé par les meilleures écoles, puisqu’il a débuté sa carrière Chez L’épicier de Laurent Godbout, pour ensuite rejoindre l’équipe du restaurant Prince, un autre excellent apportez-votre vin. Chez Gaston on débute la soirée avec les meilleurs accras de raie jamais mangés, servis avec une merveilleuse mayo aux fines herbes. On enchaîne ensuite avec un délicieux carpaccio de bœuf parfumé à la crème de truffe et à la coriandre, à la crème fraîche, aux noisettes croquantes et oignons perlés. Pourquoi pas ensuite un plat de moules? Ennuyant, vous pensez ? Pas chez Gaston! Attendez de voir la présentation! Et le goût… un mélange de saveurs prononcées et bien amalgamées (vin rouge, tomates, gingembre, coriandre). Coups de cœur aussi pour la salade de tomates de saison avec des morceaux d’ananas et un soupçon de vanille, ainsi que pour leurs frites qui sont divines! Chaque plat est généreux et le prix est (franchement) abordable. Entre 8 et 12 dollars environ pour les entrées, 18 $ pour le plat de moules, et comptez entre 20 et 30 pour les plats de poissons et de viandes. Ouvert du Mercredi au dimanche. À partir de 17 :30 la semaine et les week-ends, pour les brunchs, de 10 à 14 :00.
Un petit oasis de paix au cœur du Vieux-Montréal. « Chez Mélisse on y vient pour se faire du bien!» ! C’est comme cela que la propriétaire Caroline Desgagné décrit le concept de son restaurant. Pour l’instant l’endroit ne sert que les petits déjeuners et les lunchs en semaine, ainsi que les brunchs le week-end. On y mange des tartines gourmandes faites sur du pain au levain maison, une crème budwig à y tomber par terre (qu’on peut même emporter au boulot), de belles salades fraîches remplies de produits locaux, ainsi que des soupes du jour savoureuses. Toutes leurs charcuteries : mortadelle, jambon d’agneau, porchetta, sont faites maison. Une petite touche méditerranéenne se glisse dans certains plats comme les à côtés de keftas, une sélection de brochettes servies avec du muhammara ou du hummus, ou un saumon grillé aux épices berbères. Tout est frais, santé et savoureux. En plein le genre de repas qui te donne de l’énergie pour la journée! En prime, un décor magnifiquement apaisant : lumineux et décoré de plantes et de tableaux de fleurs (de splendides créations de l’artiste Geneviève Déry). Le resto jouit aussi d’une jolie petite terrasse extérieure.
L’entrepreneur derrière les restaurants Santos, Dolcetto et Tommy café, Thomas Vernis, a ouvert tout récemment le Rockwood dans le Vieux-Montréal. C’est le chef Adam Asperlund (Barroco, Chasse & Pêche, Ludger) qui est aux cuisines de cette brasserie canadienne pas ordinaire. Entre autres particularités, le restaurant offre un menu rendant hommage aux produits du terroir, ainsi qu’aux produits de la mer canadiens. Pile poil pour rendre hommage au 150e anniversaire du Canada! On aurait pu tomber ici dans le cliché des plats rustres et un peu campagnards, mais on a heureusement préféré proposer des recettes au goût du jour avec des produits frais. Par exemple, cette tourtière végétarienne aux champignons et légumes d’été, un hommage à notre cuisine boréale. Côté poissons l’amateur n’est pas non plus en reste. De magnifiques plats bien exécutés comme le saumon canadien à la crème d’harissa ou les pétoncles poêlés du Nouveau-Brunswick aux herbes de Salicorne et purée de panais, en sont quelques exemples. On souligne la recherche du chef à trouver des produits d’exceptions, les meilleurs que chaque province peut offrir. Mention aussi honorable au décor qui est fait en grande partie de pierre et de bois et intègre des pièces d’antiquité canadienne et des œuvres d’art d’artistes de notre beau pays. Ouvert 7 jours sur 7 de midi à minuit.
Un nouveau restaurant marocain fine cuisine vient de s’installer dans le centre-ville de Montréal. Situé dans les anciens locaux du restaurant Ariel, le chef propriétaire Dan Medalsy en est le même mais il a décidé d’en changer complètement le concept. Une vraie petite caverne d’Ali-Baba! Des coussins disposés sur une corde à linge au mur, des cadres aux arabesques mauresques et des murs de briques renforcent l’idée de caverne moderne. Mais le petit trésor de cet endroit fantastique, c’est la cour intérieure avec son puits de lumière. Un petit bijou qui rappelle les restos de la Medina au Maroc. Côté menu le chef propriétaire voulait s’inspirer des traditions culinaires marocaines, mais avec une touche moderne et sophistiquée. Il faut dire que Medalsy a déjà flirté avec la grande cuisine française, puisqu’avant Tangia et Ariel, il avait les Caprices de Nicolas, une table gastronomique. Mais même si les assiettes sont bien travaillées et qu’on utilise des techniques de pointe en cuisine, l’esprit « nappe blanche » ne se retrouve pas au cœur de cet établissement. On vous suggère même sur le menu de ne pas utiliser d’ustensiles, mais plutôt de vous servir de vos mains ou de morceaux de pain pour prendre la nourriture. Le nom du restaurant s’inspire d’un plat traditionnel du Maroc, pays natal de Medalsy, le tangia préparé par les hommes, ouvriers et souvent célibataires.« C’est une recette à base de viande, qu’on cuit dans un pot de terre cuite sur les braises et où on rajoute un féculent comme du couscous. On vous propose une version un peu plus élaborée, mais la cuisine reste toujours dans cet esprit de convivialité. » ajoute-t-il. Entre autres spécialités au menu: des hummus parfumés de harissa et de fines herbes, des salades de carottes aux raisins et à la fleur d’oranger, du bœuf braisé, du couscous (il y en même une version au quinoa !), des brochettes de langues de veau (d’une tendreté infinie), etc. Ouvert du mardi au samedi les soirs. Prix : entre 16 et 25 dollars les plats principaux.
Le tout dernier restaurant du groupe A5 (Flyjin, Jatoba, Hà, Blumenthal, etc.) a ouvert en juin sur le Plateau Mont Royal. L’établissement se veut une petite brasserie asiatique de quartier, un concept que les propriétaires connaissent bien pour en avoir ouvert quelques-unes. Ce petit resto de 70 places est ni plus ni moins que le petit frère du Jatoba, piloté lui aussi par l’excellent chef Olivier Vigneault (l’ex-second d’Antonio Park). Comme dans toute brasserie qui se respecte, le bar et la carte des cocktails doivent être pris au sérieux. Ici, on est entre bonnes mains, puisque celui qui l’a signé est nulle autre que Lawrence Picard à qui on doit les cartes des meilleurs établissements de Montréal. Parmi les favoris, notons l’incontournable Emperor Mule (une version du Moscow Mule servie dans un long verre transparent), avec son kick frais de gingembre et son côté acidulé-sucré qui est parfait pour la saison chaude. Côté nourriture, le concept est assez simple. On retrouve quatre sections au menu: la première « Dumplings / Riz », la deuxième « Salades / Légumes / Tofu », la troisième « Poissons », et la dernière et non la moindre, « Viandes ». On aura compris que les deux premières sections se composent surtout d’entrées ou de plats d’accompagnements, et les deux dernières, de plats principaux. Mais comme les plats sont à mi-chemin entre un format tapas et un plat principal, on peut en prendre deux ou trois d’une même section et se les partager pour pouvoir goûter à plusieurs plats. Les prix sont vraiment très raisonnables: entre 3 et 14 dollars pour les deux premières sections et entre 14 et 30 dollars pour les plats de poissons et de viandes. Comme musts à essayer, les dumplings Gyosa au porc et aux crevettes, la « Kozu slaw », une salade de mangues, papaye verte, concombre, coriandre, oignon rouge, mix d’acajou, sauce soya aux agrumes et flocons de piments et comme plats principaux : la morue noire rôtie au four (divine!), le tataki de bœuf et les rouleaux de canard confit. Joli resto de convivial à cuisine ouverte, en prime ! Ouvert du mardi au samedi de 17 heures à la fermeture.
*compte-rendu de Julie Gaulin
La réouverture de l’hôtel Fairmont Reine-Élizabeth début juillet (l’établissement avait fermé ses portes durant 1 an pour fins de rénovations majeures), s’est faite avec l’inauguration, du même coup, de son restaurant. Baptisé Rosélys, en l’honneur de la Rose et du Lys figurant sur les armoiries de Montréal, il propose une cuisine française brillamment orchestrée par le chef Maxime Delmont (Chez L’Épicier). Le décor nous surprend agréablement par son élégance sobre et par le mélange d’éléments modernes et de clins d’œil rétros (ou vintage, si vous préférez) s’amalgamant bien au design de l’endroit. Entre autres fantaisies, on remarque dès l’entrée de superbes planchers de marbre aux formes géométriques. Côté salle à manger, le service en salle est remarquable, attentionné et courtois. Pour le menu du soir, on nous propose des recettes mariant des saveurs inédites comme ce plat réussi de tendres escargots parfumés d’ail noir et relevés de zeste d’orange. Coups de coeur pour la tendre rillette de queue de bœuf, servie avec du foie gras, ainsi que pour la savoureuse épaule de porc. Ouvert de 6 :30 à 23 heures du petit déjeuner au souper et pour le brunch les week-ends.
*compte-rendu de Sophie Ginoux
Gabriel Gallant (Toqué!, Accords, Kitchen Galerie) et sa conjointe Ngoc-An Trinh (Toqué!) ont décidé de s’offrir le rêve de leur vie: ouvrir un restaurant ensemble. Aidés de leurs partenaires Daniel Alvarez, François Larose (Café Névé) et d’un investisseur financier, ils ont travaillé fort pour monter un concept sympathique en plein cœur de la Cité des médias. L’objectif est d’offrir aux amoureux du café une option de qualité le jour, avec des baristas chevronnés et des options pour manger, et d’avoir une formule dès 15h qui permet, au choix, de prendre un verre, de grignoter quelque chose, de prendre un repas complet ou de fêter jusqu’au petit matin. Le terme « buvette » inscrit sur la porte du Monopole n’est pas anodin : « On veut recréer ici l’esprit de la buvette. Un esprit familial, festif dans un lieu accueillant, sans réservation, avec des prix accessibles, que ce soit pour la nourriture ou le vin. », explique Gallant. On y propose des assiettes conviviales le jour, et un espace buvette à partir de 15 h (et jusqu’à tard) avec une cuisine plus soignée le soir. Sur la carte des vins, on propose des importations privées à prix très abordables, y compris pour les grands crus. Et du côté menu, de petites assiettes délicieuses à des prix inférieurs à 20 dollars. Le chef Julien Coulombe (Toqué!, Mangiafoco) est de retour d’un séjour d’un an en Thaïlande. Pour accompagner le concept de café/bar à vins et s’adapter aux contraintes propres à une mini-cuisine ouverte, il a décidé de privilégier la fraîcheur des arrivages quotidiens, ce qui lui permet de changer régulièrement le menu, et de proposer des petites assiettes idéales à partager ou à marier avec un verre de vin. L’équipe est jeune et le menu propose plusieurs assiettes appétissantes avec des produits de saison : pot d’asperges sur sabayon au citron, guédille de homard réinventée, pâtes du jour avec une bolognaise au porc effiloché, tartare de cerf, saumon mi-cuit minute accompagné de verdure… Monopole réussit le pari de proposer une formule abordable, mais tout de même travaillée. Ouvert Lundi de 8 à 17 h. Mardi à vendredi de 8h à 1h du matin et le week-end de 9 à 16 h (pour le brunch).
Les propriétaires du resto Red Tiger, Dan Pham et Phong Thach, ont décidé d’ouvrir un concept de resto hawaïen (oui,oui!) en plein dans le Village Gay sur la rue Ste-Catherine Est. Cela tombe bien on craque de plus en plus pour les spécialités culinaires de l’Archipel qui n’a rien avoir avec les Etats-Unis. Bien sûr les propriétaires ont adapté le concept à leur manière. L’endroit exigu affiche un design qui s’inspire du film Hôtel Budapest avec des éléments rose et kitch comme on en trouve dans le fameux long métrage, idée originale de Guillaume Ménard de l’Atelier Mainor. On y sent bien l’influence tropicale, avec l’ajout aussi de quelques motifs clichés. Ici, on ne se prend pas du tout au sérieux, et c’est tant mieux! Côté bouffe, l’endroit se veut un snack-bar sans prétention mais on y retrouve tout de même plein de petits plats intéressants aussi colorés que savoureux. Par exemple: des petits pokés en versions différentes, des choix végétariens comme des salades remplies d’ingrédients frais, des bols d’acaï (ce super fruit délicieux et d’un mauve vibrant), et même du Spam Musubi! Pour ce dernier item, il faut aller à Hawaï pour en comprendre la signification! L’infleuence y est vaguement japonaise, tout comme à Hawaï. On craque pour leurs crèmes glacées molles servies dans un cornet en forme de gros poisson! Amateurs de petits plats frais, santé, goûteux, et pas dispendieux, vous êtes à votre place dans ce humble mais ô combien amusant resto. Ouvert du lundi au vendredi 10h30 à 23h00 et les samedis et dimanches de 10h30 à 23h00.
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louise mondoloni
Publié à 11:44h, 03 aoûtpourquoi ne pas avoir mis les adresses?
Marie-Claude Di Lillo
Publié à 08:57h, 04 aoûtParce que vous avez juste à cliquer sur le lien (si vous cliquer sur le nom du resto il vous amènera directement sur le site ou la page Facebook du resto où se trouve cette indication). On ne met pas tout, le site ou la page Facebook renseigne sur ces autres mentions pas données. C’est la façon de faire de beaucoup de journalistes…
Marie-Claude Di Lillo
Publié à 09:02h, 04 aoûtParce qu’on donne toutes ces infos sur le site internet du resto, il n’Est donc pas nécessaire de tout mettre. D’Ailleurs, si vous cliquez sur le nom du resto concerné, vous arriverez directement sur la page Facebook ou le site web du resto où se trouve les infos. C’est la façon de faire de tous les journalistes et blogueurs. C’est comme cela que ça fonctionne depuis qu’on écrit sur les blogues/plates formes virtuelles. Et j’ai quand même inscrit chacun des quartiers dans chacune des descriptions de resto 😉
Michèle Montgrain
Publié à 21:51h, 03 aoûtÅ faire!
restaurant joliette
Publié à 05:22h, 30 maiTon article est vraiment explicite avec des illustrations de qualité. En d’autres termes, les photos de qualité donnent envie de se faire réellement plaisir au premier coup d’œil. Merci pour la sélection. il y a vraiment de quoi avoir l’embarras de choix pour le déjeuner. Mais je peux me relever le défi de les parcourir tous durant l’été.
Marie-Claude Di Lillo
Publié à 18:35h, 02 juinMerci beaucoup ! C’est vraiment apprécié ! On travaille fort, vous savez ! 🙂